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Angleterre, 1925. Remis de la blessure que lui valut sa formidable prestation au tournoi mondial des magiciens, Célestin Radkler, l'illusionniste prodige, remonte enfin sur scène. Et celui qui s'est vu sacrer "roi des magiciens" n'a choisi rien de moins que le prestigieux Olympia de Paris pour célébrer son retour. Or, au lendemain d'un premier spectacle qui lui vaut une critique dithyrambique, le mystificateur est frappé d'un mal étrange, dont aucun médecin ne parvient à déterminer la cause. Jan Hanussen, l'ennemi juré de Célestin, ne tarde pas à avouer qu'il est, par ricochet, le responsable de cet état de fait. En effet, le cruel homme a chargé Ziam, un puissant envoûteur africain, de jeter un sort sur le magicien afin de le forcer à lui fournir l'importante somme d'argent que lui réclame Hitler. Heureusement, Célestin peut compter sur l'aide d'Omar, le colosse, de Barnabé, le clown nain, de Maurina, la belle lanceuse de couteaux, et de Shelabia, la charmeuse de serpents qui assure la première partie du spectacle, afin de le seconder dans cet affrontement qui pourrait une fois de plus s'avérer mortel. -- Second tome d'une série campée dans l'envoûtant et original monde de la magie, ayant pour toile de fond l'Europe de l'entre-deux-guerres. Nombreux rebondissements, descriptions de tours impressionnants, ellipses savamment utilisées afin d'accroître le suspense, rencontres avec des figures historiques incontournables (dont les frères Isola), narration multipliant les points de vue, etc., contribuent une fois de plus à faire de cette oeuvre une distraction enlevante, digne des romans feuilleton de l'époque. On regrette toutefois que l'intrigue tourne une fois de plus autour de la défense contre la magie noire d'Hanussen, dont certains protagonistes ne ressortiront pas vivants. [SDM]

Rutger Dijk, orphelin à un an, grandit dans une institution. Au cours d'une nuit d'insomnie, il surprend le directeur de l'orphelinat, Gerrit Haasse, qui s'entraîne à la boxe. Dès lors, une amitié complice liera l'homme et l'enfant. Rutger s'initie d'abord à la boxe, puis à différents sports de combat, du judo au tai ki ken. Ce parcours du combattant, réalisé dans des milieux durs et contraignants, devient, pour Rutger, une véritable éducation spirituelle, morale et physique. -- Un excellent roman dont l'humour jaillit de chaque page. Le personnage central est dynamique et sincère. Le roman rend un bel hommage aux arts martiaux. [SDM]