C!RQ en Capitale n°3 : Plus tard, je serai...Circassien
Lieu de publication : Bruxelles
Date de publication : avril 2015
Langue : Français
Description : 32 p. : ill. ; 30 cm.
Sujets :
Arts du cirque - Belgique
Dépouillement du document :
Tous accros à l’acro
Chevaliers décoiffants et avignon bien poivré
Le cirque vu par...
Jo dekmine
Portrait
Les argonautes : le collectif comme bain de jouvence
Le lieu
Extérieur cirque : les défis du grand air
Spectacles
Créations nouvelles
La bruxelloise du bout du monde
Aurélie tenzer a craqué pour montréal
L’agrès
Le mât chinois
Agenda
À voir, à faire, à découvrir
Résumé :
La vie fait souvent de nous des funambules. Comment ne pas éprouver un léger vertige entre le besoin de s’assurer que nos enfants seront heureux et les doutes sur l’avenir? Comment ne pas se sentir parfois en équilibre fragile, sur un fil tendu entre deux attitudes en apparence contradictoires – la peur et la confiance? Comment garder le cap?
En ce début d’année 2015, dans la tristesse du réel et l’envie d’un monde beaucoup plus doux, on a énormément parlé d’«éducation». Un mot qui faisait parfois vieux système, le verbe «éduquer» renvoyant davantage à la soumission à des règles qu’à l’apprentissage de la liberté. On s’est soudain souvenu qu’éduquer, c’est d’abord faire connaître, expliquer, ouvrir l’esprit, raconter, partager une expérience, apprendre à gérer nos différences, équiper pour
rendre possible la confrontation à l’inattendu, au nouveau, à l’autre. On s’est souvenu que l’éducation, c’est la capacité à l’écoute. C’est-à-dire l’opposé de la sauvagerie.
En janvier, le deuxième numéro de notre magazine partait à la découverte du «cirque social», cet incroyable espace de rencontre, où les corps ont la parole, où le geste invente de nouvelles passerelles entre les genres et les gens. Cette fois, c’est sur la route de l’enseignement que nous avons eu envie de vous emmener. Des maternelles à la formation continue, en passant par les primaires, les secondaires et les études supérieures, l’approche artistique du cirque s’inscrit aujourd’hui «officiellement» dans les apprentissages scolaires ou est en passe de l’être, comme le confirme notamment la volonté politique – signal encourageant. Le cirque, outil d’«éducation» dans notre capitale? Et comment! Les projets déjà existants convainquent largement (comme le «cirquétudes» en maternelles et en primaires, l’Esac pour les études supérieures). Et les projets qui rêvent de combler les «trous» (comme cette idée géniale d’«humanités cirque») sont portés par des acteurs circassiens convaincus. En deux décennies, le tremplin a bien changé pour celui qui rêve de devenir un artiste de cirque professionnel! Cette exploration démontre une fois encore la vivacité d’un secteur plein de potentiels. Décidément, quel que soit son terrain d’action (formation, enseignement, création de spectacle, diffusion,...), ce secteur a la conviction que le cirque peut aider (et aide déjà) à la connaissance de soi-même et des autres, au dépassement de ses propres limites et donc de ses œillères. C’est aussi le moteur de notre magazine: rendre compte de toutes les initiatives du cirque actuel à Bruxelles, parce qu’elles œuvrent finalement au même projet. Étonnamment, le manque de moyens ou de temps amène
souvent les acteurs de ce secteur à ne pas se (re)connaître suffisamment entre eux, alors que la collaboration semble évidente – vue d’ici en tout cas. Puissent nos pages soutenir aussi cette reconnaissance mutuelle, en tressant quelques fils où oser funambuler, même si le changement fait parfois trembler. [résumé de l'éditeur]
Collection : Bibliothèque de l'École nationale de cirque
Localisation : Périodiques
Cote : CIRQ-C-3